En collaboration avec A. Petitjean
dans D. Ablali, A. Bouhouhou & O. Tebbaa (dir.)
Les genres textuels, une question d’interprétation
Paris, Lambert-Lucas, 2015, 25–33
L’ethos et le temps de l’oralité à l’écrit
Pratiques n° 153–154, 2012, 231–243
Laurent Perrin
Université de Lorraine, CREM
L’ethos a trait aux émotions, à la subjectivité du sujet de l’énonciation. Or de qui parle-t-on lorsqu’on parle du sujet de l’énonciation en sémantique et en analyse du discours ? Et de quoi lorsqu’il est question de subjectivité et d’ethos ? [1]Sur la question de l’ethos, on pourra se référer à l’ouvrage collectif dirigé par Amossy (1999), ainsi qu’à Maingueneau (1998, 1999). Voir aussi sur ce sujet Rabatel (2008).
Nous ferons la distinction, dans cette étude, entre trois sortes d’informations concernant l’ethos et la subjectivité dans l’interprétation des énoncés. Après avoir opposé l’ethos discursif du locuteur comme tel à celui, prédiscursif, du sujet parlant, et ensuite à celui du locuteur comme être du monde représenté (ceci en fonction des propriétés linguistiques qui s’y rapportent), nous nous intéresserons à l’ethos discursif que nous appellerons effectif (ou ethos du locuteur effectif) fondé sur une identification du locuteur comme tel au sujet parlant. L’objectif sera finalement d’analyser diverses formes de fictions énonciatives associées à l’ethos discursif effectif dans la presse écrite, lorsque le discours se fonde sur une scénographie qui ne s’ajuste pas littéralement à l’interaction d’un journaliste à son lecteur. L’ethos de l’oralité à l’écrit sera à l’horizon de nos observations, qui consisterons finalement à centrer l’ethos discursif effectif de l’écrit sur le temps fictif de l’oralité. [2]Une version antérieure de cette étude est parue en ligne dans Perrin (2009), dont cet article précise et reformule certaines observations.
Notes
⇧1 | Sur la question de l’ethos, on pourra se référer à l’ouvrage collectif dirigé par Amossy (1999), ainsi qu’à Maingueneau (1998, 1999). Voir aussi sur ce sujet Rabatel (2008). |
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⇧2 | Une version antérieure de cette étude est parue en ligne dans Perrin (2009), dont cet article précise et reformule certaines observations. |
L’ethos de l’oralité comme forme de fiction énonciative dans la presse écrite
Dans M. Burger, J. Jacquin et R. Micheli (dir.)
Les médias et le politique.
Actes du colloque « Le français parlé dans les médias » - Université de Lausanne, 1–4 septembre 2009
Centre de linguistique et des sciences du langage
www.unil.ch/clsl/page81503.html
Juxtapositions, coordinations et concessions en faveur de la cause palestinienne dans le Républicain Lorrain. Le cas de la bataille de Jénine
En collaboration avec L. Perbost
dans B. Fleury et J. Walter (dir.)
Les médias et le conflit israélo-palestinien. Feux et contre-feux de la critique
Recherches textuelles, n° 9, Université de Metz, 2008, 195–218
Approche expérientielle et texte littéraire
En collaboration avec A. Auchlin
dans E. Roulet et M. Burger (dir.)
Les modèles du discours au défi d’un « dialogue romanesque » : l’incipit du roman de R. Pinget « Le Libera »
Presses Universitaires de Nancy, 2002, 55–81
Reported speech : narrative action or dramatization of personal experience ?
En collaboration avec D. Vincent
Papers in Sociolinguistics
Nota Bene, Québec, 1998, 239–248